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Selon la loi de Moore, la puissance d'une puce double tous les 18-24 mois... alors ? - conserver la machine encore une année ? - upgrader la machine ? - acheter une nouvelle machine ? / According to Moore's Law, the power of a chip doubles every 18-24 months... so then? - keep the comp still a year? - upgrade the comp? - purchase a new comp? |
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(d'après PC-Expert n°121 Juin 2002 p.90 par Vincent Birebent, Joscelyn Flores, Vincent Jajolet et Mourad Krim) |
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Overclocking - Vous pouvez augmenter les performances de votre PC à moindre coût... à condition de prendre vos précautions. L'overclocking est devenu en quelques années une pratique relativement répandue. Elle consiste à faire fonctionner un composant électronique (et plus particulièrement un processeur) à une fréquence plus importante que celle d'origine. Cependant, nous vous appelons à la plus grande prudence.. En effet, même si votre carte mère est prévue pour fonctionner à des fréquences élevées, votre processeur, lui, a été validé uniquement pour la fréquence à laquelle il est vendu. Aussi, vous devez garder à l'esprit que si vous augmentez la fréquence de votre processeur, cela peut provoquer des "plantages", réduire sa durée de vie ou pire, le détruire... Les Principes Ces dangers exposés, le principe de l'overclocking d'un processeur est le suivant : il suffit d'augmenter la fréquence du bus de données du processeur (également appelé FSB, Front Side Bus) et/ou du coefficient multiplicateur appliqué à cette fréquence (Fréquence processeur = FSB x coeff.multiplicateur). Ainsi un Pentium III 700 MHz est overclocké en 1001 MHz (FSB de 100 à 143 MHz) ; il s'agit de modifier l'emplacement de certains cavaliers sur la carte mère ou, pour les récentes, de changer des paramètres du Bios. La majorité des processeurs actuels étant protégés contre l'overclocking, il n'est parfois possible que d'agir sur le FSB en passant de 100 à 143 MHz. Sur les procs plus anciens (antérieurs au Pentium II), vous pouvez aussi modifier le coefficient multiplicateur ce qui vous permet d'overclocker votre proc à une fréquence plus élevée. Les procs Athlon Thunderbird et Duron possèdent des coeffs multiplicateurs bridés, mais vous pouvez les débloquer à l'aide d'un stylo à encre conductrice ou d'un simple crayon à papier, en reliant certains points de connexions (ponts L1) visibles sur le proc. Pour plus de détails, le site de Tom's Hardware est une mine d'infos utiles. Attention aux bus PCI et AGP Lorsque vous augmentez la fréquence du FSB d'un proc, vous affectez la mémoire vive, ainsi que tous les périphériques du bus PCI (disques durs, carte réseau...). Par exemple, sur un Pentium, vous faites passer le FSB de 66 à 83 MHz, le bus PCI fonctionnera à 43 MHz au lieu de 33 MHz ; dans cette config, il se peut que votre mémoire vive n'arrive pas à suivre... ni même votre disque dur. Si vous rencontrez des probs, l'une des soluces consiste à modifier les parms du Bios. Plus précisément, vous devez baisser le mode de fonctionnement du disque dur, augmenter les états d'attente (wait states) et/ou le temps d'accès de la mémoire vive. Nous vous suggérons notamment de remplacer dans le champ Write/Read Burst x2222 par x3333. Parfois, sur certaines machines anciennes, il faut aussi modifer le champ DRam Speed, remplacer 50 ns par 60 ns ou 60 ns par 70 ns. Si vous disposez d'un ordi récent équipé d'un Pentium III à 700 MHz et que vous faites passer le FSB de 100 à 143 MHz, le bus PCI fonctionnera à 47,6 MHz (143/3) et non plus à 33 (sur les machines à base de PIII, le bus PCI est cadencé par défaut au tiers de la fréquence du FSB, autrement dit le ratio PCI/FSB est de 1/3). Comme dit précédemment, une fréquence de FSB supérieure à 33 peut poser des probs avec certains composants ou périphs. Heureusement, sur les PIII, vous pouvez modifier dans le Bios, le ratio PCI/FSB et le passer de 1/3 à 1/4 ; la fréq du PCI chute alors de 47,5 à 33,75 MHz (143/4). De même, l'augmentation de la fréq du FSB de 100 à 133 n'est pas possible avec certaines cartes mères anciennes, notamment celles dotées d'un chipset Intel 440BX. En effet, elle entraîne une augmentation de la fréq du bus AGP de 66 à 83 MHz. Or, une telle fréq n'est pas supportée par toutes les cartes graphiques les plus anciennes. Pour remédier à ce prob, vous pouvez modifier dans certains Bios le ratio AGP/FSB. Bref, si votre PC ne fonctionne pas après avoir augmenté le FSB, pensez à modifier les réglages de votre Bios... Prendre la température Pour éviter de détruire votre processeur en l'overclockant, procéder par étapes. Vérifier que votre machine fonctionne correctement à chaque fois que vous poussez d'un palier, la fréquence du FSB. Si vous ne parvenez pas à faire fonctionner votre PC, vous pouvez augmenter légèrement la tension du processeur (de 0,1 à 0,3 V) pour stabiliser l'overclocking. Prenez garde toutefois à la surchauffe ! En effet, overclocker un processeur a pour conséquence d'accroître sa température de fonctionnement et donc la chaleur dissipée. Sachez que la tension d'un processeur est directement liée à la version de son coeur (ou numéro de série) et à sa fréquence. Pour plus d'informations, visiter l'excellent site http://users.erols.com/chare/elec.htm qui recense les informations techniques (tension max supportée, dissipation...) relatives aux différentes versions de processeurs. Dans tous les cas, il est impératif de surveiller la température. En effet, si elle augmente trop rapidement, votre processeur risque de griller... Pour éviter d'en arriver là, vous pouvez télécharger sur Internet divers utilitaires qui permettent d'afficher en temps réel la température d'un processeur directement sous Windows, comme MotherBoard Monitor. Un conseil ! Veillez à ce que la température du processeur ne dépasse jamais les 75 à 80 degrés Celsius... Refroidir le processeur Pour refroidir un processeur overclocké, le choix du boitier est primordial. En effet, il est préférable qu'il soit de grande taille pour assurer une meilleure circulation de l'air, et donc une meilleure dissipation de la chaleur dégagée par le processeur. Vous devez aussi vérifier que votre processeur dispose d'un dissipateur thermique et d'un ventilateur efficaces, comme ceux proposés par Alpha ou GlobalWin. Pour connaître les performances des différents modèles commercialisés, vous pouvez jeter un oeil sur le site 2cooltek.com. Précisons que certains spécialistes de l'overclocking utilisent de la pâte conductrice pour améliorer la conductibilité thermique entre la processeur et le dissipateur surmonté de son ventilateur. L'intérêt : diminuer la chaleur du processeur... Certains logiciels permettent aussi de réduire la température dégagée par un processeur. C'est le cas de CPUIdle, présenté par son auteur comme le couteau suisse de l'overclocking et qui désactive les fonctions inutilisées du processeur quand il n'est pas exploité à 100 %. Les processeurs ne sont pas égaux devant l'overclocking. Par exemple, les Athlon Thunderbird s'y prêtent moins que les Duron, en raison notamment de leur tension supérieure (1,75 V contre 1,6 V). Plus la tension est élevée, plus la marge de manoeuvre est réduite. Concrètement, si vous augmentez trop la tension de l'Athlon Thunderbird, sa température risque de monter plus vite que celle du Duron et donc de le détruire. Ajoutons qu'il est souvent plus facile d'overclocker un processeur gravé en 0,13 micron (Pentium 4 Williamette). A fréquence équivalente, la température d'un processeur est d'autant moins élevée que la gravure est fine. Les meilleurs résultats Quelle fréquence maximale peut-on espérer obtenir ? D'une manière générale, on peut atteindre une fréquence supérieure de 10 à 40 % à celle d'origine. Si vous voulez obtenir un gain plus élevé, vous devrez probablement passer par un système de refroidissement de type Peltier (plaque à effet Peltier) ou basé sur l'azote liquide, ces systèmes étant plus efficaces que les ventilateurs ou radiateurs traditionnels. Les plaques à effet Peltier sont des dispositifs refrigérants, ce ne sont pas de simples ventilateurs ou radiateurs. Pour commander ce type de produit, vous pouvez aller sur le site ldlc.com. Plus coûteux, les systèmes de refroidissement basés sur l'azote liquide permettent d'obtenir des gains d'overclocking les plus élevés. C'est ainsi que sur Internet (//holicho.lib.net), un utilisateur a réussi avec un tel système à overclocker un Pentium 4 2,4 GHz à 4,1 GHz, ce qui représente un gain d'environ 71 % ! Et les cartes graphiques ? Contrairement à une idée reçue, l'overclocking ne s'applique pas seulement aux processeurs. Ce procédé peut s'appliquer aussi à certaines cartes graphiques. Dans ce cas, vous pouvez utiliser le logiciel PowerStrip de En Tech Taiwan. Ce logiciel permet entre autres de faire fonctionner la mémoire vidéo au-delà de sa fréquence d'origine. Evitez toutefois d'atteindre une fréquence trop élevée, sous peine de nuire à votre carte graphique. Sachez que généralement, les mémoires des cartes graphiques supportent sans trop de problèmes une augmentation de 10 % de leur fréquence processeur. L'overclocking n'est pas le seul procédé économique permettant d'augmenter les performances de son PC. D'autres méthodes peuvent s'avérer tout aussi efficaces, comme la défragmentation régulière de son disque dur ou la mise à jour des pilotes de sa carte graphique et de son chipset. Par exemple, si votre carte mère intègre un chipset de marque VIA, vous pouvez télécharger la dernière version du driver "4in1". Si vous disposez d'un PC gérant l'Ultra DMA, cochez la case DMA (si elle est présente...) dans l'option "lecteur disque" du panneau système afin d'activer la gestion de l'Ultra DMA. Enfin, si vous êtes sous Windows XP, nous vous recommandons de désactiver l'option Restauration Système (Panneau de configuration/Système) qui, si elle est utile en cas de plantage, entraîne une chute de performances qui peut atteindre 30 %...
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